Miossec en concert

Miossec se produira à l’espace culturel non pas un mais deux soirs devant le public agonais-coutainvillais ! Nous vous conseillons de réserver vos places au plus vite.

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Miossec

Christophe Miossec, plus connu sous le simple nom de Miossec, est une voix incontournable de la chanson française. Originaire de Brest, cet auteur-compositeur-interprète s’est imposé dans le paysage musical dès 1995 avec son premier album Boire. Cet album, à la fois intime et désarmant de sincérité, est rapidement devenu culte et a marqué les débuts d’un artiste au verbe aiguisé.

Miossec a su captiver le public avec son style unique, mêlant chanson française et rock, et ses textes profonds qui touchent au plus intime des émotions humaines. Son plus grand succès commercial reste l’album 1964 (2004), qui contient le titre phare « Je m’en vais ». Ce morceau, devenu emblématique, a permis à Miossec de toucher un public plus large tout en confirmant son talent pour l’écriture sensible et percutante. 1964 s’est imposé comme un véritable tournant dans sa carrière, lui permettant d’obtenir une reconnaissance critique et populaire.

Au fil des années, Miossec a su se réinventer tout en gardant cette authenticité qui le caractérise. Ses chansons, empreintes de mélancolie et de vérité, explorent les méandres des sentiments humains avec une rare acuité. Son œuvre, à la fois poétique et brutale, a fait de lui l’un des artistes les plus respectés de la scène musicale française.

Les 18 & 19 avril il présentera son dernier album « Simplifier ».

Album « Simplifier

Simplifier : le titre de l’album m’est tombé dessus comme une évidence, au début du mixage, comme si ce verbe contenait la mission.
Simplifier : Paul Le Galle, ingénieur du son et Alexis Delong, producteur, mixeur, musicien, ma pomme, et puis c’est tout, sur ce disque.
Simplifier : ce qui veut dire s’enfermer, seul, quelques mois, et composer des chansons avec les guitares, les basses et les rythmes. Les avoir toutes entières, comme, avant « Boire » dont la tournée
anniversaire se déroulait en même temps.
Simplifier : et donc s’infliger des contraintes. Comme celle de faire naître les morceaux à partir d’une seule boite à rythme, une Elka Drummer One de 1969, pas pour faire vintage, juste pour avoir des impulsions, des placements, simples, et chauds.
Simplifier : écouter beaucoup de hip-hop, jouer peu d’accords, couper les ponts, enlever des couplets. Faire ramasser. . Et à partir des chansons enregistrées avec Paul, laisser Alexis rentrer dans
les morceaux, et les emmener, parfois ailleurs.
Simplifier : travailler à la maison, et demander à Nathalie Bihan, graphiste brestoise, et Vincent Gouriou, photographe brestois, de suivre le verbe.
Simplifier : pas pour faire pauvre, où misérabiliste. Simplifier et ne rien s’interdire, les envolées comme les retenues.

Extraits

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